Thérapeute
du couple et de la personne
Katouchka Collomb, personnalité, parcours, pratique
Psychologue clinicienne et Gestalt-thérapeute
Thérapeute du couple et de la personne
« Je suis venue à la psychologie dans le parcours de mon histoire personnelle. Une histoire chaotique entre solitude et abus, que je retrace dans un mon premier ouvrage publié en septembre 2022 par les Editions de l’Harmattan:
« La face cachée de l’inceste, de l’emprise à la femme libre. »
Un récit de vie, sur la question des abus, des violences sexuelles et des incestes. Il est important pour moi d’œuvrer à cet endroit aujourd’hui.
Vous pouvez aussi retrouver les expériences d’accompagnements dans des articles dans les publications.
Je viens de l’Université, psychologue clinicienne depuis 1984, mes soubassements sont imprégnés de psychanalyse, du travail avec l’inconscient. Ce travail m’a profondément aidée à me sortir du chaos qui m’habitait à l’adolescence même si les prémisses étaient déjà dans l’enfance. Je cherchais une issue, j’ai appris à partir de mes blessures et j’ai accompagné aussi à partir d’elles, j’espère avec humilité.
Je cherche toujours, ça fait partie de ma vie. Ça donne le sens de ma vie.
Je fréquente peu les institutions hospitalières, j’ai besoin à cette époque, j’ai une trentaine d’années, d’ouvrir mon cabinet pour y accompagner des personnes. Ça s’origine sans doute dans une identification au thérapeute qui m’a accompagnée dès l’âge de quinze ans, un médecin psychiatre très humain, où, en lieu et place de sombrer dans la folie j’emprunte d’autres voies en me donnant une nouvelle chance, une nouvelle naissance.
Je crée une association, Accoutumange, préventive et informative sur les troubles du comportement alimentaire. Je rencontre des femmes dans un chaos terrible, physique et psychique, pour la plupart jeunes adultes et adolescentes, souffrantes d’anorexie et de boulimie, les deux versants d’une même quête identitaire et d’individuation. Pendant quinze ans, j’accompagne ces personnes souvent des femmes en individuel et je me forme au travail en groupe. Petit à petit, je diversifie ma pratique à d’autres problématiques. J’ai alors besoin de m’ouvrir à d’autres formes de psychothérapies, à d’autres concepts.
Je découvre la gestalt-thérapie qui met l’accent sur le contact entre la personne et le thérapeute, sur comment elle fonctionne avec moi en séance, nous parlons de son histoire passée et de ce qui se rejoue ici avec moi dans le présent.
Mon point fort est dans l’accouchement des émotions des personnes qui viennent me voir et dans la mise en conscience d’un contact authentique et juste avec soi puis avec l’autre. Ce qui me passionne est la capacité à aller vers soi-même, à devenir soi-même. A être de plus en plus en contact avec notre soi profond. A être aligné. La conformité ne me parle pas. La singularité de chaque personne me mobilise. La capacité à créer aussi. A être acteur de sa vie parce que subir et être passif sans conscience me semblent toxiques, dangereux.
A cet égard, j’utilise différents médiateurs, favorisant l’ouverture aux émotions et au corps, le travail avec la respiration, la peinture, l’écriture, le théâtre d’improvisation notamment le clown, un outil très vivant.
La Gestalt-thérapie est pour moi, plus qu’une méthode de travail, une manière d’être au monde dans un rapport direct avec comment je peux découvrir des issues plus créatives pour ma vie. J’utilise ce que je ressens de la personne et de la situation, dans laquelle je suis impliquée et engagée avec elle, comme levier thérapeutique. Mes intuitions cliniques sont fortes.
Ma rencontre profonde avec les femmes que j’ai accompagnées m’a amenée à travailler ensuite avec la question de leur désir, l’ouverture à leur féminité et dans le prolongement à leur sexualité. Un cercle de femmes est proposé pour se nettoyer, se rendre sacrée.
Depuis plus de dix ans, c’est le Couple, ses joies et ses tourments, qui est au centre de ma pratique, même si j’accompagne toujours femmes et hommes sur leur chemin de conscience.
Aujourd’hui, travailler la sexualité dans le couple devient un nouveau point fort : la sexualité souvent tabou, reniée, abîmée par des expériences difficiles, des abus… peut devenir simple, légère, innovante et sacrée, moteur de vie.
Au-delà de ma technicité, c’est le lien à l’autre qui est, à mes yeux, transformateur et moteur de croissance, ma présence est impliquée inconditionnellement, avec deux qualités essentielles au thérapeute : la pugnacité et la patience. Le côté humaniste dans mon travail est incontournable.
La spiritualité, je la vis au contact de la nature, dans le mouvement, la marche en particulier. Marcher, c’est ETRE sans intermédiaire entre soi et la nature que j’aime et dont j’ai besoin profondément.
Je suis installée à Matafelon-Granges situé à 10 km de Oyonnax, de Nantua, à 30 km de Bourg en Bresse et 90 km de Lyon, petit village plein de charme dans l’Ain, au bord du lac Oignin et des vasques d’eau les Charmines. Un chalet et une pièce de travail de 28 m2 vous y accueillent, ainsi qu’un parc de 4000 m2.
Depuis le covid en 2020, je propose des téléconsultations, zoom, visio, skype ou des séances par téléphone.
En plus des séances, des marches autour du chalet en amont du travail de thérapie pour nous centrer, nous ressourcer, nous ouvrir à un nouvel espace intérieur.
J’aime aussi permettre la créativité de chacun(e) : collages, peintures, argile, écriture, danse, chant, clown et théâtre impro.
Le groupe, un incontournable : mon propre travail personnel en groupe m’a profondément nourrie, ouverte à l’altérité. J’anime depuis vingt ans des groupes de thérapie pour les personnes et depuis cinq ans pour les couples. C’est un grand plaisir, je m’y sens à ma place, confiante.
J’aime et j’ai besoin d’écrire et de lire. La littérature me transporte. L’écriture me permet de transmettre et de prendre du recul par rapport à ma pratique. Elle est importante dans ma vie depuis très longtemps. Dans les publications vous pourrez lire mes articles sur différents thèmes professionnels, le travail avec les couples, la souffrance du deuil, le tiers sexuel dans les couples, les thérapies avec les personnes souffrant d’anorexie, le groupe…
Dans le travail de supervision que je propose pour les thérapeutes et les professionnels de la relation, écrire est indispensable pour nous permettre ce recul nécessaire.
Christel Chabert, réalisatrice sur France 3 a fait en 2016 un documentaire sur « le journal intime et la thérapie » dans lequel j’évoque le sujet de l’écriture et de la thérapie, il s’intitule « Des maux pour se dire ».